Maman de trois enfants passionnée de pédagogie et de littérature jeunesse,je souhaite partager un peu de notre quotidien en instruction en famille,mais aussi mes astuces en tant que maman;)
C'est bientôt la Saint-Nicolas,et aujourd'hui j'avais envie de te partager nos lectures du moment! 🤩
Ce sont des livres que j'ai lu à mon fils aîné quand il était petit ,et que je commence déjà ,pour certains ,à lire à ma puce!😉
1) Saint Nicolas raconte,ed Chantecler.
Alors celui-ci c'est mon coup de coeur ,et pour cause ,c'est le livre de mon enfance que j'ai eu la chance de retrouver sur le site "Grenier d'enfance"!!!🤩 C'est un site que je te recommande si tu es à la recherche de livres,de jouets,etc vintage.
Dans ce livre richement illustré se trouvent quatre belles histoires de Saint Nicolas. Les histoires ont été écrites pour être racontées facilement.
Je me souviens comme ci c'était hier quand ma maman me lisait ces histoires...
2) Saint Nicolas et l'âne têtu,ed Ballon.
Le livre préféré de ma petite puce pour le moment! Mon fils l'avait reçu de ses grands-parents quand il était tout petit,je ne sais pas si on sait encore le trouver...Peut-être d'occasion...
C'est une histoire très drôle ou l'on retrouve ,lors de la fameuse nuit de Saint Nicolas, l' âne de celui-ci qui refuse d'avancer car il a ses sabots gelés!!! Mais un petit garçon très imaginatif va leur venir en aide,et la solution trouvée va ,je pense,bien faire rire tes loulous!!!😂 Je te laisse la surprise...
3) Le grimoire de Saint Nicolas,ed Fleurus.
Un livre qui permet de tout découvrir sur Saint Nicolas: la fameuse légende de Saint Nicolas et des trois petits enfants,les traditions autour de la Saint Nicolas,des chansons ou encore des recettes comme le pain d'épices,le massepain ou les Spéculoos!Miam!😋
4) La nuit de Saint Nicolas,de Fanny Dreyer.
J'ai acheté ce livre quand mon fils avait 4 ou 5 ans,je cherchais un livre sur Saint Nicolas,mais autre que la fameuse légende avec le boucher😂,un livre qui apporterait un peu de rêve dans les yeux de mon garçon...Je ne suis pas archi fan des illustrations mais l'histoire est exactement ce que je recherchais...
A l'approche de la nuit du 5 au 6 décembre, Saint-Nicolas organise dans sa demeure céleste sa tournée avec l'aide de ses fidèles compagnons, Père Fouettard et son âne. Sur terre, dans leur maison, les enfants Lou, Félix et Victoria vivent passionnément les préparatifs de cette belle fête : le difficile choix des cadeaux dans les catalogues, la rédaction de la lettre, les carottes et le sucre pour l'âne, la boisson pour Saint-Nicolas, etc... Mais Lou a un rêve : voir Saint-Nicolas pour de vrai quand il va passer chez eux cette nuit-là et il a un plan... Y parviendra t'il ? Un livre plein de tendresse, de gourmandise et de magie qui réchauffe les coeurs à l'aube de l'hiver et qui aborde l'importance et l'enchantement des rituels autour de la fête de Saint-Nicolas.
5) Bientôt le grand Saint Nicolas,ed Ballon.
Un petit dernier pour la route...A nouveau un livre belge vintage...Plusieurs histoires qui nous ont beaucoup plu!!!😊
Je termine cet article en te partageant le témoignage d'une vieille dame,Yvette, qui raconte la Saint Nicolas à Liège en 1938... ( site https://culture.uliege.be)
«Dès novembre, les soirées plus longues ont installé dans la maison une atmosphère douillette et conviviale. Sous la lampe, ma famille ressemble à celles qui illustrent les livres de lecture de cette époque: le père lit son journal, la mère tricote, les enfants finissent leurs devoirs ou jouent sur un coin de table. Mais souvent un jeu nous réunit: le dada, le nain jaune, les dominos créent une joyeuse animation. On bavarde aussi et, petit à petit, les conversations prennent une tournure plus mystérieuse: les allusions à la fête du Grand Saint se multiplient, une sorte de magie imprègne la veillée. Je récite un poème appris à l'école. Ensemble, nous entonnons l'une ou l'autre chanson.
Je me souviens d'une très belle mélodie wallonne, Sint-Nicolèye (paroles d' Émile Durbuy et musique de Pierre Van Damme) dont on ne chante que le premier couplet – le deuxième, entendu une fois, m'avait fait verser des torrents de larmes! Parfois, notre concert est interrompu par une pluie de noisettes, de «nic-nac», de caramels qui s'abat sur nos têtes. Pourtant, aucune porte, aucune fenêtre ne s'est ouverte... Aucune main gantée de blanc n'est apparue. Bien plus tard, en revivant ces moments, j'ai revu ma maman: ces soirs-là, elle avait gardé son tablier de ménagère muni de deux énormes poches...
Presque chaque matin, nos chaussures recèlent quelques trésors : une mandarine, des noisettes, un « sujet » en chocolat...Une formalité reste à accomplir avant l'épilogue de cette histoire: la visite à Saint Nicolas! Pour atteindre Liège, où il réside, nous empruntons le «trolleybus» qui nous débarque au centre de la ville, à deux pas du Grand Bazar, qui abrite le Palais du grand saint.
Pour moi, c'est le dépaysement total: le bruit, la foule, les voitures. Mais, dès l'arrivée, devant les vitrines illuminées, j'oublie le monde alentour. Il n'y a plus que des poupées animées, vêtues de robes plus «franfreluchées» les unes que les autres, des paysages montagneux avec des forêts, des ruisseaux, des maisons et des trains qui se croisent, enjambent des ponts et s'arrêtent devant des petites gares... Puis on entre dans cet immense magasin où on atteint enfin le Palais. C'est un dédale de couloirs éclairés et décorés qui nous plongent dans un monde enchanté. Je les ai parcourus tant de fois pendant mon enfance, puis plus tard avec mes enfants, que je ne me risque pas à décrire ce que je voyais à l'époque de mon récit: je ne pourrais que mélanger tous ces décors renouvelés chaque année.
Seul le couloir plus sombre et plus étroit qui mène à la salle du trône me semble immuable: couloir de l'angoisse où l'on étouffe quelques sanglots, où des menottes s'agrippent aux grandes mains ...Est-on jamais certain d'avoir été irréprochable? Puis, soudain, en pleine lumière, on se trouve devant LUI! Promesses, balbutiements, une main gantée de blanc qui caresse les cheveux et un cadeau : une grenouille en métal dont le clac-clac va bientôt retentir dans tout le magasin.
À la sortie du Palais, l'émerveillement succède à l'angoisse. Tout un étage est consacré aux jouets. On y trouve des jeux connus, plus pimpants que les nôtres, bien sûr, et on s'attarde surtout devant les nouveautés, que nous n'avons évidemment pas découvertes à la TV ni dans des feuillets publicitaires; ici on peut les voir en action, les toucher et même les essayer. J'aimerais tout recevoir, mais, de retour à la maison, mes désirs sont peu précis. J'attends le grand jour avec confiance sans exigence particulière!
Plus que trois fois dormir avant le 6 décembre ... À cette époque, Saint Nicolas ne passe qu'à cette date et, ce jour- là, tous les écoliers sont en congé! La veille, on dépose nos assiettes sur la table à côté d'une bouteille de pèkèt, d'un verre et d'une carotte pour l'âne. A mon réveil, je guette les bruits de la maison et dès que j'entends mes parents dans la cuisine, je me précipite dans la chambre de mon frère, qui, bien plus âgé que moi, ne croit plus au miracle et me suit sans enthousiasme.
Chaque année, c'est le même scénario : sitôt la porte ouverte, je m'immobilise, bouche bée, ne sachant où regarder. Nos assiettes débordent de spéculoos, massepain, chocolat sous toutes ses formes : personnages, pièces d'or, cigarettes, souris et sucettes en gomme, lacets en réglisse, nic-nac, ...Un grand plat regorge de mandarines, de pommes rouges bien luisantes, de noix, de noisettes. Une moitié de la table a reçu les cadeaux de mon frère : des livres, du matériel pour la pêche, des accessoires pour vélo. Une grande partie de la pièce est colonisée par mes jouets: j'y retrouve ceux qui avaient disparu les jours précédents : petits meubles fraîchement repeints, lits de poupées garnis de draps soigneusement repassés, gros nœud de ruban retenant le voile du berceau et tous mes enfants vêtus de neuf. L'une ou l'autre nouveauté aussi : une valisette garnie de matériel de puériculture, une dînette, une balance, des casseroles. Souvent aussi, saint Nicolas ajoute un jeu de table et il n'oublie jamais le gros cahier cartonné orné de son effigie, ni la boîte de crayons de couleur. Il me faut longtemps pour apprivoiser toutes ses richesses, je ne touche à rien, je regarde, heureuse, tout simplement.
Mes petits enfants eux aussi sont heureux à la Saint Nicolas, mais si je compare leur bonheur au mien, je suis à peine triste d'être née il y a déjà si longtemps.»
Après le témoignage d'Yvette une comparaison est faite avec notre époque:
Que reste-t-il, septante ans après, des traditions décrites par Yvette? À la maison, la télévision et l'ordinateur ont modifié les longues soirées d'automne. Chansons et poèmes sont toujours appris à l'école; leur transmission spontanée, d'enfant à enfant, ou transgénérationnelle dans le milieu familial, a, par contre, quasi disparu. Les pluies de noisettes, de nic-nac ou de caramels se font rares, d'autant que les mamans ne portent plus guère de tabliers à grandes poches... La tradition des chaussures placées sur l'escalier ou près du foyer a mieux résisté mais les barres chocolatées ou les bonbons de fabrication industrielle y ont bien souvent remplacé les noisettes et «sujets» en chocolat.
Les galeries commerciales rivalisent d'ingéniosité pour attirer enfants et surtout parents. Dire que la visite au grand saint ne provoque plus la même angoisse et le même émerveillement est sans doute exact car cette visite se résume le plus souvent à : «- Bonjour, comment t'appelles-tu ?». Arthur, Léonie ou Marvey décline alors son prénom, d'une voix fluette.
«- As-tu été bien sage ?». La réponse est invariablement «oui» ...et le saint de remettre un petit sachet de friandises ou une poignée de chiques à l'enfant, sous l'objectif du photographe de service qui ne perd rien de la scène afin de monnayer peu après l'instantané auprès de la maman ou de la grand-mère.
La tradition de l'assiette vide déposée, le soir du 5 décembre, sur la table du living, auprès d'un verre de pèket pour le saint et de carottes pour son âne, a résisté dans quelques familles. Elle se perd néanmoins, d'autant que le passage de saint Nicolas n'est pas toujours programmé en date du 6 décembre matin. Difficile de mettre son assiette quand le saint «passe» le samedi à 16 heures ou le dimanche à 13 heures... De plus, les friandises sont le plus souvent vendues sur une assiette de carton ou de plastique toutes préparée, à la boulangerie ou dans la grande surface où saint Nicolas s'approvisionne habituellement. Parmi les fruits, seules les mandarines ont encore la cote. Pommes, noix et noisettes ne sont plus à la mode et il est loin le temps où l'unique orange était un cadeau convoité. Les bounames (bonshommes de pâte), massepains, spéculoos et couques de Dinant en forme de saint font heureusement encore briller les yeux des petits car le chocolat, consommé quasi quotidiennement, n'est plus une surprise. Le choix des jouets est moins souvent dicté par la tradition que par les campagnes de marketings des sociétés multinationales spécialisées. De façon générale, nous dirons qu'ils sont plus colorés, plus emballés, plus fragiles aussi que leurs ancêtres et qu'il serait impensable aujourd'hui de recevoir, comme Yvette, de «petits meubles fraîchement repeints» et d'anciennes poupées «vêtues de neuf».
Le changement le plus important en matière de coutumes est sans doute l'omniprésence de saint Nicolas dans la vie sociale, favorisée sans doute par notre société de consommation. Aujourd'hui, l'enfant reçoit jouet ou friandise chez tous les membres de la famille, voire chez les amis ou voisins des parents, il en reçoit à l'école, à la crèche ou chez la gardienne et dans les clubs sportifs, mouvements de jeunesse, écoles de musique, etc., qu'il fréquente au long de l'année. La Saint-Nicolas se fête aussi dans les homes de personnes âgées, dans les associations, les clubs de loisirs, les théâtres et semble n'être réservée à aucune classe d'âge. Il est loin le temps où seuls les petits garçons quêtaient de porte à porte pour obtenir de la farine, du beurre, du sucre et des œufs, qu'une fois rentrés à la salle du village ou à l'école, ils donnaient aux mamans volontaires ou à l'institutrice pour qu'elle leur confectionne des gaufres ou des galettes. Nous avons observé cette coutume pour la dernière fois à Merlemont (Philippeville) en 1976.
Il ne tient qu'à nous à faire perdurer les traditions,même si ce n'est pas toujours facile avec les changements de notre société actuelle...En tout cas chez nous Saint Nicolas passe depuis deux semaines dans les chaussons,il y régulièrement un laché de Nic Nac inopiné sur ma fille quand elle joue 😂 ,et l'assiette et les cadeaux seront au rendez-vous ce 6 décembre!!!
En attendant,on se met également dans l'ambiance avec ce cd:
Ma filla adore et essaye de chanter en même temps,c'est vraiment trop mignon!!!😍
Et toi,faites-tu la Saint Nicolas avec tes loulous?
Avec cet article,je participe au Challenge Christmas Time de Mya !!! 🤩
Merci Mya c'est très gentil!!! :) Passe une belle journée :)
R
Rammfish
04/12/2024 13:29
Moi c'est assez simple j'ai arrêté de croire à Saint Nicolas à 6 ans, étonnant car c'était pas comme maintenant ou il y avait les réseaux sociaux et les informations partout, les smartphones etc<br />
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Bon article dans ce monde comme tu dis qui mérite d'avantage de féerie et de joie et surtout de rêve.
Peut être à l'école quelqu'un te l'aurai t-il dit? Oui maintenant les enfants ne rêvent plus beaucoup,et avec les écrans omniprésents ils ont souvent accès à des infos anxiogènes en étant très jeunes,donc pas beaucoup de rêve...:( Merci pour ton compliment et de prendre le temps de laisser des commentaires qui me font toujours très plaisir!!!
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Alicia
04/12/2024 08:31
c'est magnifique se que tu a écrit, pour ma part j'avais un énorme plaisir plaisir avec mes enfants de jeter des friandises ou de faire croire que le grand saint était dans le ciel etc etc moment formidable et aujourd'hui on a une pensée pour tout les petis qui ne vivront pas la magie de st Nicolas
Merci c'est gentil,Saint Nicolas pour nous sera toujours en premier dans nos coeurs et ma fille regarde le ciel tout le temps!!! hihi Je trouve cela bien d'avoir fait tout cela pour tes enfants,cela les aura surement fait beaucoup rêver,et le rêve,la féerie ( encore plus à notre époque ),c'est tellement important...Nos enfants ont le temps de devenir adultes...;) Passe une belle journée et merci pour ton commentaire :)